samedi 3 novembre 2012

Autriche 2012 - Jour 4 - Randonnée sur le Mont Narrenkogel et soirée tyrolienne

Au sommet du Mont Narrenkogel
Nous n'avons pas froid aux yeux, semble t-il en ce premier jour de randonnée à Niederthai. Nous nous sommes inscrits à la randonnée proposée par l'hôtel Falknerhof, avec guide personnel, pas moins !

Alors que nous n'avions pas marché, ni l'un ni l'autre, en montagne depuis de très longues années, nous partons dès le premier jour pour une randonnée censée durer 4 heures.

Pour commencer la journée, nous ouvrons les rideaux de notre chambre et nous découvrons une vue qui nous saisit par sa beauté. Le soleil s'est à peine levé et ses premières lueurs se sont déjà emparées des montagnes situées en face de nous.

Vue depuis notre chambre, au réveil oO'
Après un petit déjeuner copieux, nous allons à la salle de restauration préparer notre pique-nique du midi avec les condiments mis à notre disposition : charcuteries, salades, divers pains et desserts. Plus qu'à mettre cela dans nos deux sacs respectifs et nous rejoignons le groupe et son guide.

Itinéraire (à peu près) de notre randonnée au Mont Narrenkogel (dénivelé : 770 mètres)
Avec notre matériel Decathlon tout neuf et nos peaux blanches, nous devions paraître pour des petits joueurs face à l'autre couple autrichien et le guide qui eux avaient des mollets gros comme mon avant bras et une peau bronzée par le soleil de la montagne. Mais, nous nous sentions à ce moment là très courageux et à l'annonce d'une randonnée de 4 heures seulement, nous étions plein d'enthousiasme.

Les premières minutes de marche étaient douloureuses, mais le paysage en valait le coup
En fait, ce fut nos premières minutes de montée, à la sortie du village, qui furent les plus rudes ! J'ai personnellement senti le manque d'effort physique de ces dernières années ! Mon souffle était très limité et haletant. Mais au bout d'une dizaine de minutes, le rythme de nos coeurs commençaient à se stabiliser et l'effort semblait déjà moins impressionnant. Nos corps s'habituaient à la marche. Pendant ce temps là, le reste du groupe avait pris une longueur d'avance. Le couple autrichien avait de plus amenés deux chiens en pleine forme qui grimpaient comme je tape au clavier, de vrais sportifs ! Nous ralentissions quelque peu le groupe. Nous avions un guide fort sympathique qui nous attendait quelquefois et nous rassurait sur notre rythme de marche, qui n'était pas si mauvais. Bref, il était gentil ^^'.

Zut, plus de réseau ! A moins que ce soit pour prendre une photo ^^
Notre guide nous a donné un truc, voyant que nous avions de la peine. Alors que nous montions chacun avec un seul bâton d'aide à la marche, il nous déconseilla absolument ce fait : deux bâtons ou pas du tout ! C'était trop tard pour cette randonnée, mais nous le prendrons en compte lors de la prochaine.

A quelques centaines de mètres du sommet du Mont Narrenkogel
Au bout de quelques heures nous atteignions le Mont Narrenkogel et ses 2 309 m. Ce fut le moment de profiter du panier repas que nous avions préparé. Pendant ce temps, nous n'avons pas arrêté de prendre des photos de cette belle vue. Ha, nous étions fiers de notre première randonnée depuis de nombreuses années ! Bande de petits joueurs que nous étions...

Photo de groupe au sommet du Mont Narrenkogel
Le temps se couvrant, nous n'avons pas pris le chemin des crêtes en direction du Mont Poschachkogel (2 574 m) qui était prévu. Nous avons donc décidés de redescendre vers Niederthai par l'autre côté de la montagne. Le guide nous précisait que si le temps était aussi gris, la pluie pouvait nous tomber dessus à tout moment. Bizarrement, après le repas et le repos, nous étions prêts à continuer un petit peu avant de redescendre.

Finalement, c'est plus facile avec deux bâtons
La descente, ce n'est pas si facile que ça. Il faut constamment freiner. Je faisais des zigzags pour baisser la vitesse mais encore une fois, j'avais tort. Le guide nous a précisé qu'il fallait toujours être face à la pente et freiner par ses pieds et ses bâtons. Il en avait de bonnes lui, hé !

Enfin, au détour de la montagne, le village de Niederthai apparaît avec notre hôtel en haut à gauche
Arrivés à une route qui longe la montagne, alors que le plus difficile était passé, ma chère et tendre Towanda commençait à sentir une grosse fatigue. Elle a donc fini le reste du chemin avec nos deux bâtons, cela semblait soulager sa fatigue. De plus, voir pointer le village de Niederthai à l'horizon nous redonnait courage ! Les dernières dizaines de mètres furent les plus difficiles pour Towanda, l'hôtel étant en haut d'une colline par rapport à l'arrivée au village. J'ai dû la pousser. Mais ce fut surtout un prétexte pour nous amuser comme de grands enfants.

Après une journée de marche, la piscine est parfaite pour se détendre
Arrivés à l'hôtel, nous profitons du buffet de gâteaux et desserts mis à notre disposition. Décidément, cet hôtel sait recevoir ! Et ce n'est pas fini, après le goûter, nous descendons au sous-sol, en peignoir de bain, et plongeons dans la piscine. Certes, l'eau est un peu froide au début mais on s'y fait. Bizarrement, nous étions tout seul à en profiter ! Et pour finir cette après-midi, nous avions accès à un sauna avec diffusion d'effluves odorantes sympathiques. Que demander de plus, nous étions gâtés !

Le patron et son fils, à la découpe de la viande
La journée n'est pas finie. Le soir, nous avons droit à une soirée tyrolienne. Cela commence par un accueil en tenue traditionnelle par notre hôte et son français de très bonne qualité. Je précise que Towanda et moi ne maîtrisons aucunement la langue de Goethe. Le repas est d'une très grande qualité et il est absolument impossible de repartir avec la faim ! Les plats étaient en libre service et la viande était découpée copieusement par le patron lui-même. J'ai découvert que finalement, si c'est pas moi qui la prépare, la polenta, c'est vachement bon !


A l'heure du café, ce sont les membres d'une troupe de danse folklorique tyrolienne qui arrive et nous présente une série de danses, de la toute simple à la représentation humoristique. Le public accroche très vite. Les cabrioles hautement sportives, l'humour omniprésent et le sol qui se soulève au mouvement des coups de hache fait de ce spectacle un moment inoubliable pour notre voyage.

L'accordéon, accompagnateur de la danse tyrolienne
Une fois de retour à la chambre, crevé et éreinté, j'apprends dans mes mails qu'il faut que j'écrive un article d'urgence pour Planète Robots, un trou de deux pages se devait d'être comblé au plus vite ! La soirée fut donc rabattue sur l'écriture d'un article sur l'arrivée du robot Curiosity sur la planète Mars...

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